La marque Suisse a fait bonne figure lors de la pandémie nous dit Nicolas Bideau, directeur de présence suisse. Cela nous fait une belle jambe. Ce denier, sans vergogne, alors que les files de personnes s'allongent à Genève pour avoir de quoi manger, affirme que l’image de la Suisse sort renforcée de l’épidémie liée au nouveau coronavirus. Dans un entretien[1] au journal Le Temps il égrène les domaines dans lesquels notre pays (y’en a pas comme nous) s’est illustré.
L’industrie pharmaceutique : y’en a pas comme nous ! L’application qui doit permettre de retracer les personnes infectées par le coronavirus : y’en a pas comme nous ! Le système sanitaire qui n’a pas craqué et nous a évité un « bad buzz international » : y’en a pas comme nous ! Le « tennis at home challenge » lancé par Roger Federer : « un buzz mondial qui nous a profité. » Dans le même registre, le conseiller national PDC Vincent Maître s’autocongratulait de la démocratie Suisse en publiant une photo des parlementaires entassés dans un tram avec des conseillers fédéraux, en légendant : il ne doit pas y avoir beaucoup de pays au monde où l’on peut tomber à 22h passée dans un tram tout ce qu’il y a de plus ordinaire, sur une vingtaine de sénateurs et députés fédéraux, ainsi que le dernier Président de la Confédération, rentrant chez eux après une session lors de laquelle près de 60 milliards ont été voté. Y’en a pas comme nous ! Pourtant, si c’était pour s’entasser dans des trams sitôt la séance terminée, sans respecter les mesures de distance physique, ils auraient pu siéger au Palais fédéral, cela aurait fait des économies. Le coût de cette session s’est monté à 3.4 millions.